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Sur le volet sociologie

Le projet ESPOIRS associe des scientifiques et des non scientifiques dans une démarche de science participative, où toute la place est faite à différents savoirs, tout en garantissant qu’ils sont suffisamment bons au regard des critères de validité généralement admis pour les connaissances académiques.

Ce programme a défini deux modalités par lesquelles ces savoirs relativement hétérogènes sont intégrés : d’une part en assurant une médiation dans le travail de constitution du nouveau protocole ABB+ et de l’indicateur de qualité de l’estran, et d’autre part en améliorant, en fonction des résultats de cette médiation, l’ergonomie du site internet, et le protocole, pour le rendre plus convivial pour toutes et tous, en évitant de décourager les plus éloignés de la connaissance académique.

Pour la première modalité, nous avons été aidés par une facilitatrice pour assurer le caractère explicite des échanges dans les ateliers que nous avons organisés avec les différentes parties prenantes de manière inclusive. Ces temps d’atelier nous ont donné la feuille de route de nos travaux respectifs. Aussi nous avons confectionné une gazette qui a connu 4 numéros, pour servir de lien interne entre toutes les personnes impliquées dans les ateliers.

Pour la seconde modalité, nous avons recueilli les désidératas des différentes personnes qui connaissent et/ou pratiquent des sorties BioLit, et nous les avons augmentés par une enquête sociologique sur les familiers de l’estran, non BioLitiens ou BioLitiennes. L’objectif était de garder ouvertes les évaluations personnelles de la qualité de l’estran, dans un protocole essentiellement quantitatif, en ménageant une case où les usager·ères de BioLit sont conviés à rédiger leur perception, positive ou négative de l’évolution de l’estran.

La création de cette interface débouche sur la rédaction d’un article dans la revue Statistiques et société sur les indicateurs écologiques, et d’un chapitre de livre à venir.

Pour des informations sur les autres sciences participatives voir : Florian Charvolin, Les sciences participatives au secours de la biodiversité, Paris, Ed. rue d’Ulm, 2019.